Vaincre les obstacles : S’installer à Calgary pendant la pandémie (partie 2)
Je m’excuse que la deuxième partie de mon blog arrive beaucoup plus tard que prévu. Cela fait un an que la première partie de mon billet d’invité a été publiée ici, et vous vous demandez peut-être pourquoi il m’a fallu si longtemps pour rédiger la deuxième partie. J’en mentionnerai la raison plus loin, mais j’aimerais d’abord vous faire part de certaines expériences vécues par ma famille au cours de nos premiers mois en tant que nouveaux immigrants au Canada.
Comme je l’ai mentionné dans mon précédent blog, nos premiers jours sont passés rapidement. l’ouverture d’un compte bancaire, trouver un bon logement à proximité des commodités essentielles telles que les épiceries, les centres commerciaux et les transports en commun, en postulant pour nos Numéro d’assurance sociale (NAS), en demandant le Calgary Transit Fair Entry Pass (très essentiel pour un nouvel arrivant), inscription au Prestation canadienne pour enfants (PCE), inscription à l’école pour ma fille, obtention d’un médecin de famille, etc.
Les premiers mois ont été mouvementés : mon mari et moi avons postulé pour plusieurs emplois, assisté à de multiples entretiens d’embauche et participé à des ateliers d’orientation professionnelle et de formation organisés par la Calgary Catholic Immigration Society (CCIS).
Entre-temps, j’ai eu l’occasion de faire du bénévolat dans le programme SOPA en tant qu’assistante administrative grâce à mon mentor et guide, Aneta Popa, chef d’équipe et conseillère en emploi au sein de l’équipe SOPA Alberta. Cette expérience s’est avérée déterminante pour m’aider à obtenir un autre poste de bénévole au sein de l’Immigrant Council for Arts Innovation (ICAI ), basé à Calgary, qui met en relation des artistes, des administrateurs artistiques et des travailleurs culturels nouveaux venus et immigrés avec la communauté artistique existante de Calgary. J’ai pu travailler en étroite collaboration avec Toyin Oladele, la fondatrice de cette organisation, et apprendre énormément d’elle.
Mon réseautage sur LinkedIn et d’autres plateformes de médias sociaux, ainsi que les conseils de mes pairs et de mes mentors, m’ont permis de décrocher un emploi temporaire à temps partiel. Le travail à distance et les restrictions résultant de la pandémie nous ont donné amplement le temps de mettre à jour nos compétences, d’apprendre de nouvelles technologies et d’utiliser des ressources gratuites comme les cours de développement professionnel gratuits disponibles par le biais de la ressource LinkedIn Learning for Library de la bibliothèque de Calgary. La transition vers la vie au Canada a été très occupée mais productive !
Comme je l’ai mentionné dans mon introduction, je voudrais maintenant partager la raison du retard dans la publication du deuxième blog. Au moment de la rédaction du premier blog, mon mari et moi luttions encore pour trouver un emploi correspondant à notre formation, à nos compétences et à notre expérience. Je voulais attendre de partager notre succès en matière de recherche d’emploi dans le deuxième blog, et c’est pourquoi il a fallu attendre si longtemps pour l’écrire. Et oui, presque après une année de dur labeur et de lutte, nous avons finalement décroché nos premiers emplois professionnels au Canada !
Comme le dit une célèbre citation, « La victoire est toujours possible pour celui qui refuse d’arrêter de se battre ». En tant que professionnelle nouvellement immigrée au Canada, je conseille aux autres nouveaux immigrants ou à ceux qui attendent leurs « emails en or » de ne jamais abandonner. Certains nouveaux arrivants peuvent décrocher l’emploi de leurs rêves peu de temps après leur arrivée, tandis que d’autres peuvent mettre beaucoup plus de temps. Le plus important pendant votre période d’attente est que vous exploitiez au maximum les possibilités qui s’offrent à vous, comme les services fournis par les organisations d’aide aux nouveaux arrivants telles que le CCIS, l’ISC, le Centre pour les nouveaux arrivants, la CRIEC, le CIWA et bien d’autres. Les programmes et les cours qu’ils proposent sont conçus sur mesure pour les immigrants. Ils offrent également de nombreuses possibilités de réseautage et de bénévolat. Ces organisations que j’ai mentionnées sont basées à Calgary, Alberta, mais vous pouvez toujours demander à vos conseillers SOPA quelles sont les organisations similaires dans votre ville de destination au Canada.
Ce billet a été écrit par Sujatha Gopalakrishnan, cliente de SOPA Alberta.
Êtes-vous autorisé à immigrer au Canada ? Rejoignez SOPA aujourd’hui ! Vous arriverez au Canada mieux préparé, plus confiant et entrerez plus tôt dans la vie active.
Settlement Online Pre-Arrival (SOPA) est un programme financé par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) qui offre des services gratuits avant l’arrivée pour la préparation à l’emploi, la réussite et la rétention.
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