Une expérience qui ouvre les yeux
Notre histoire aujourd’hui est celle d’un client qui a trouvé un emploi avant de s’installer au Canada. Bien que nous soyons fiers de la réussite de nos clients, nous savons que cette réussite provient essentiellement du professionnalisme de nos clients et de leur désir d’apprendre. L’expérience et les compétences sont là, notre rôle est d’aider et de guider. Nous fournissons les informations dont nos clients ont besoin. Cette heure avec un conseiller à l’accueil est cruciale pour identifier les besoins de nos clients et les aider à obtenir les bonnes informations pour leur règlement et leur recherche d’emploi. Kidist a trouvé un emploi avant de s’installer définitivement au Canada grâce à la préparation de son CV, en mettant en avant les bonnes compétences et en se préparant à aborder les employeurs canadiens. Merci, Kidist, pour votre interview avec nous. Écoutons son histoire.
Kidist, pouvez-vous nous parler un peu de vous ?
Mon prénom est Kidist Kibret. Je suis née en Éthiopie mais j’ai passé plusieurs années en Europe. Avant d’arriver au Canada, je résidais en Allemagne, où j’ai terminé mes études de doctorat. J’ai atterri à Winnipeg (Manitoba) en novembre 2016, j’ai obtenu ma carte de résidence et je suis retournée en Allemagne pour terminer mes études. Après avoir obtenu mon diplôme en juillet 2017, je suis retournée à Winnipeg en septembre 2017. Je travaille actuellement en tant qu’assistant d’enseignement à l’Université du Manitoba, un emploi à durée déterminée de quelques heures par semaine. C’était un bon début pour moi, car j’ai pu établir un réseau avec les professeurs de l’université. Ce travail m’a également permis d’obtenir des informations sur les ressources de recherche et les financements disponibles au Canada. Il a donc été bénéfique pour mon objectif de carrière futur.
Mon objectif de carrière à long terme est d’obtenir un poste de chercheur à temps plein de premier échelon, tel qu’un poste de chercheur postdoctoral, afin d’établir une carrière dans la bioéconomie. Il s’agit d’une exigence pour obtenir un emploi à la fois dans le milieu universitaire et dans l’industrie des biotechnologies. La tendance mondiale veut que les entreprises de biotechnologie engagent un titulaire de doctorat ayant au moins une expérience postdoc (équivalente à deux ou trois ans d’expérience de recherche après l’obtention du doctorat) plutôt qu’un jeune diplômé, en particulier dans leur département de recherche et développement. Une expérience de recherche postdoctorale est également cruciale pour obtenir un poste de professeur dans une université.
Lorsque vous pensez au Canada, quelles sont les trois premières choses qui vous viennent à l’esprit ?
La première chose qui me vient à l’esprit lorsque je pense au Canada, c’est un endroit permanent où vivre et où ma carrière peut s’épanouir. Comme je l’ai mentionné plus haut, j’ai vécu en Europe pendant plusieurs années sans résidence permanente, ce qui a sérieusement mis à mal et entravé ma carrière. Il était difficile d’explorer librement les possibilités de carrière dans les pays où j’avais une résidence temporaire.
Quelles questions vous êtes-vous posées sur SOPA avant de vous inscrire ?
Aucun, j’avais déjà lu des articles sur le programme et je connaissais les avantages.
Comment la SOPA a-t-elle changé votre approche de la recherche d’un emploi au Canada ?
Après avoir participé au programme SOPA, je me suis retrouvé avec un CV de style canadien. En outre, j’ai reçu des conseils sur la recherche d’emploi au Canada et sur la manière d’approcher les employeurs avant mon arrivée au Canada.
Pourquoi avez-vous décidé de vous inscrire à la SOPA ?
Lorsqu’on m’a recommandé de rejoindre la SOPA par « Prepare for Canada », les objectifs du programme m’ont été clairement expliqués et je n’avais aucun doute sur le fait qu’il ne serait pas utile pour mon avenir au Canada. Je me suis inscrit sans hésiter.
Comment décririez-vous le programme SOPA à un ami ou un collègue ?
Je décrirais la SOPA et tous les autres programmes de pré-arrivée comme une révélation. Il aide un nouvel arrivant à voir les moyens de réussir au Canada. Je recommanderais les programmes de pré-arrivée, y compris le SOPA, à un ami qui viendrait à Winnipeg.
Comment votre conseiller à l’accueil vous a-t-il aidé à obtenir des informations sur l’établissement au Canada ?
J’étudiais en Allemagne tout en participant à la SOPA. Mon conseiller m’a aidé à réfléchir à un plan pratique d’arrivée et d’installation à Winnipeg. Mon conseiller m’a également donné des idées sur la manière de commencer à chercher un emploi avant même mon arrivée. Une fois mes études terminées, j’ai immédiatement commencé à faire mes valises et j’ai voyagé sans hésiter car j’avais un projet concret d’installation.
Comment vos cours de SOPA vous ont-ils préparé au Canada ?
Je me suis inscrite à deux cours SOPA, Soft Skills Professional Communication et Soft Skills Working with Others, ces cours m’ont préparée à la communication sur le lieu de travail et j’ai appris l’étiquette au travail.
Comment avez-vous obtenu cet emploi avant d’arriver au Canada ?
Mon conseiller SOPA m’a donné des idées sur la manière de commencer à chercher un emploi avant même mon arrivée au Canada. J’ai suivi les conseils et j’ai commencé à postuler à des emplois dès la fin de mes études et quelques mois avant mon arrivée au Canada. Un jour avant mon départ d’Allemagne, j’ai eu un entretien par skype avec mon patron actuel à Winnipeg. À cette époque, j’avais déjà une carte de résidence permanente canadienne, un compte bancaire et une adresse à Winnipeg, ce qui l’a impressionné et j’ai obtenu mon offre d’emploi dès mon arrivée à Winnipeg.
Selon vous, qu’est-ce qui pourrait rendre le programme SOPA encore meilleur ?
Je pense que SOPA est déjà un très bon programme. Le seul commentaire que j’ai à faire concerne sa promotion. Certains nouveaux arrivants n’étaient pas au courant des services de pré-arrivée avant leur arrivée au Canada. Peut-être pourrait-on le recommander avec la lettre d’approbation du Programme des candidats du Manitoba (PCM).
Merci beaucoup !
Préparé par Milagros Dacwag
Milagros est une travailleuse sociale inscrite auprès du Manitoba College of Social Workers et membre de l’Association canadienne des travailleuses et travailleurs sociaux, Inc. Auparavant, Milagros a travaillé aux Philippines et à Singapour en tant que travailleuse sociale auprès des différents secteurs de la communauté. Aujourd’hui, elle se concentre sur l’aide aux immigrants avant leur arrivée au Manitoba en tant que conseillère à l’accueil pour Settlement Online Pre-Arrival (SOPA)-Manitoba. Elle a travaillé auparavant comme travailleuse de l’établissement au centre de ressources de l’Armée du Salut-Barbara Mitchel, où elle aidait les nouveaux arrivants à s’établir dans le quartier de Saint-Vital à Winnipeg.